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FINIS TERRAE d'Isabelle Mutin, quelques avis de lecteurs

Publié le 9 Décembre 2019 par Les Editions Mutine in Lumière sur...

LIVRE BROCHÉ - FORMAT 14,5 X 20,5 - 170 PAGES - NOUVELLES - PRIX : 18€

LIVRE BROCHÉ - FORMAT 14,5 X 20,5 - 170 PAGES - NOUVELLES - PRIX : 18€

Le regard de Rodrigue Vanhoutte, Artiste Peintre...

Comme une perle, ce livre.
Une poignée de destins, liés entre eux par des liens ténus, comme sont liées entre elles les différentes nouvelles qui composent ce recueil.
Destins durs souvent, tragi-comiques parfois, toujours auscultés avec justesse et empathie.
Voire une touche de cruauté savoureuse.
Destins liés à la terre aussi, la Bretagne que le titre nous souffle à l'oreille ; mais ici, pas de décor de théâtre, de prétexte à géo-localiser un récit ; ici, la terre fait corps avec les personnages, ici le pays est le liquide amniotique qui semble relier ces hommes et ces femmes entre eux, malgré eux.
Ici, la terre est un personnage à part entière.
Et semble un ailleurs possible.
Partout et nulle part, présent et intangible, comme une brume.
La cruauté, l'amour, l'absence, la solitude et l'absence de communication, l'inspiration et l'Art, le regret et le souvenir qui étouffe ou qui fait sourire, toutes ces émotions qui composent la nature humaine sont présentées avec une jolie audace, voire une certaine crudité, qui n'empêche pas la poésie.
La poésie, tiens ; ici, l'écriture d'Isabelle Mutin semble se cristalliser, une évolution me semble avoir lieu...si dans ses livres précédents, la poésie existentielle était comme un absolu désespérément désiré et perpétuellement attaqué, voire détruit par le réel, ici c'est le réel, qui est poétisé...
Un rapport semble s'être inversé, un regard semble avoir changé : dans ce livre, c'est de la réalité-même, la réalité dans ce qu'elle peut avoir de plus concrète parfois, que transpire le poétique.
Le poétique n'est plus une fin en soi ; la poésie est ici ce qui transpire de tout.
Poésie au sourire souvent un peu mélancolique, comme un jour un peu gris, sourire lumineux mais d'une lumière un peu voilée.
Comme une perle, oui, mais comme une perle de jade.

Le regard de Christophe Lefèvre, auteur... 

L’Iroise, cette mer qui baigne les côtes occidentales du Finistère, rime avec Turquoise. L’écriture d’Isabelle, dans ce recueil, est au diapason de cette couleur – délicate et vibrante, précieuse. Les récits qu’elle nous offre ici sont marqués par un destin tragique (première nouvelle saisissante). Ils s’enchaînent en vagues impétueuses, implacables, irrésistibles – « des vagues sans trêve et sans fin remuées », comme disait Victor Hugo –, avant de s’écraser sur le « récif » final.

Le regard de Nadine Bussière... 

Je l'ai lu, d'abord rapidement car j'avais envie de le dévorer, puis je l'ai relu lentement et envie de le lire une troisième fois. Isabelle nous emporte dans ses délires, ses angoisses, ses regrets, ses amours, ses rêves, ses peurs. Un pur bonheur de retrouver son écriture. Quand elle décrit les personnages on les voit devant nous, on les aime et quand elle parle de la Bretagne c'est avec son coeur, on a l'impression d'y être. J'ai tout simplement adoré et je vais le relire car je me suis prise d'amour pour ses personnages. Je n'ai plus envie de les quitter. Un régal. Merci Isabelle. J'ai aimé "Desirium Tremens", "Wuthering Ent", "Celsius" et "L'écho de ton silence" mais je crois que c'est mon préféré et tant que je n'en serais complètement imprégnée je le relirai pour mon plus grand bonheur.
 
Le regard de Christian Nicot... 
 
J'ai beaucoup apprécié ces nouvelles qui s'enchainent, au vrai sens du terme : les personnages sont liés entre les nouvelles, si bien que l'ensemble constitue une grande fresque humaine. Je me suis vu relire des chapitres déjà lus pour avoir cette vision plus large ! Toutes différentes, ces nouvelles m'ont entrainé sur des chemins où l'on ne sait plus discerner le rêve de la réalité. Quelles analyses ! Avec toujours beaucoup de compréhension et d'amour. Les chutes sont inattendues et magnifiques. Un vrai régal ! Merci Isabelle Mutin. 
 
Le regard de Christophe Temple...
 
Une tragédie optimiste pour des destins croisés. Il est de la terre comme des humains : il y a toujours, quelque part blotti au fond du cœur, du corps, une finis terrae ; Un lent et long mouvement qui guide l'être et les masses humaines d'Est en Ouest, à la poursuite d'un soleil illusoire, au travers des embûches de la vie pour s'échouer enfin sur un nouvel impossible, un océan d'incertitudes, un au-delà mystérieux. Tous les chemins mènent à la baie des trépassés, oui, et dans ce livre chaque personnage suit une trajectoire personnelle, aléatoire, qu'une plume rigoureuse ramène en ressac – telle une épave par les obstinés courants marins – vers ce bout du monde, breton certes mais intérieur, intime. Cruelle, drôle, sensible, fragile, truculente, l'écriture nous interpelle : il y a un Monde derrière ce Monde qui nous parle sans cesse ! Peut-être en fait-il plus... qui sait ? L'histoire est sertie dans une parenthèse, ce livre en est l'écrin : elle naît dans l'horreur et se termine dans la poésie ; entre les deux, des vies, charmantes, merveilleuses, pitoyables. Merci, Isabelle Mutin.
 
Le regard de François Setrin...
 

On lit, en quatrième de couverture que l'auteur a eu un coup de foudre pour le Finistère.

C'est évident, il suffit de lire son livre. Seule une femme amoureuse, et de talent, peut décrire avec cette poésie simple et lumineuse l'écrin à la beauté folle et sauvage qui enserre ses nouvelles. A un point tel que je me demande encore est-ce le Finistère qui est le personnage principal du livre, l'histoire des différents protagonistes n'est-elle pas qu'un prétexte pour ne parler que d'un paysage à vous couper le souffle?

La réponse est plus simple et plus compliquée. Le bout des terres et les humains, se confondent, se nourrissent mutuellement, fusionnent charnellement. La mer, la terre, les hommes, un tout non dissociable. Un tout auquel Isabelle Mutin parvient à ce tour de force : intégrer son lecteur à ce tout. Il faut le dire, chapeau l'artiste. Il y faut une sacrée force d'évocation dans l'écriture. Le lecteur est un personnage du roman qui, comme les autres est né, de cette terre et dont le cœur bat au rythme des vagues de la mer d'Iroise.

Il y a dans ce livre, comme dans les précédents, un souffle où Eros et Thanatos s'entremêlent et déterminent parfois tragiquement des destins qui s'entrecroisent. Subtilement teintés d'irréel. Mais avec Isabelle Mutin, la littérature permettant tout, la frontière entre réel et irréel, entre onirisme et réalité est bien mince.

Eros, Thanatos, folie, raison, amour fou et désespéré, noyade et résurrection, les grands thèmes « mutiniens » sont là.

Une belle réflexion sur l'art. Sur le tour absurde que peut prendre la vie parfois. Sur cette tragédie grecque du destin des hommes qui se veulent vivants à en mourir.

Une écriture simple sans fioriture qui transpire à chaque mot une poésie qui m'a chuchoté à l'oreille.

Finis terrae, oui j'ai aimé et je recommande. Un beau galet roulé par les marées de l'Iroise. Une lumière éblouissante ou un gris à la limite du noir. Comme un ciel breton en somme.

 
Le regard de Numa Sadoul..
 
Isabelle Mutin, Dijonnaise tombée en amour du Finistère, a traduit cette fascination dans un recueil de 6 nouvelles, reliées entre elles par un fil de personnages et de situations récurrents, ce qui donne au final une impression de lire un drôle de roman.
Drôle de roman, car les "chapitres" que sont les six récits sont d'inspiration et d'écriture très différentes, quoi que leur point commun soit une réelle qualité de langue, entre la poésie d'un songe et la sécheresse d'un drame, l'horreur d'un carnage et le fantastique d'un mystère. Le tout, parsemé de pointes d'humour léger et de quelques nuances d'érotisme brut.
Je suis rentré dedans comme dans un territoire étrange, parallèle, j'y ai cheminé avec beaucoup de plaisir, j'en suis sorti avec le sentiment d'une traversée de miroir où j'ai toujours été heureux.
Comme elle le dit si joliment en fin de volume : « On n'imprime pas un rêve, on le vit et, lorsqu'on se réveille, on pleure. » Citation qui résume en une phrase toute la séduction qui émane de ce singulier volume.
 
 
 
 
L'ouvrage présenté ci-dessus est disponible.
Vous pouvez le commander à :
 
Les Editions Mutine
34 rue des Vernottes
21110 Cessey-sur-Tille
 
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